Pâte à tartiner, tarama, lardons… Pour tous nos petits plaisirs coupables, aussi industriels soient-ils, il y a une alternative bien meilleure à dénicher chez ses commerçants de proximité. En voici 5, à adopter sans modération.
1. La pâte à tartiner, enrichie en noisettes
Difficile d’imaginer des matins heureux, sans l’épaisse couche de pâte à tartiner qui vient recouvrir nos tartines. Difficile aussi de se dire que, dans cette préparation à base de chocolat, nous trouvons finalement que très peu de cacao et de noisettes. Difficile donc de se convaincre qu’il faudrait s’en passer.
Heureusement, Le Lautrec Chocolatier, présents à Paris et Lyon, met un chocolat Pure Plantation du Mexique au service de cette gourmandise hautement régressive. Au menu ? Une pâte à tartiner avec pas moins de 60% de noisettes du Piémont IGP torréfiées et sans une goutte d’huile de palme. Le meilleur pour la fin : elle est disponible en version chocolat noir, au lait et aux cacahuètes.
2. Du tarama, blanc comme neige
Tout droit venu des cuisines grecque et turque, le tarama est une spécialité à base d’œufs de poisson salés (mulet ou cabillaud), qui pointe souvent sa nageoire sur des blinis, en guise d’apéritif. Dans les rayons des supermarchés, il tient sa couleur rose fluo de l’additif E120, aussi appelé acide carminique, qui n’est autre qu’un colorant alimentaire.
Chez epicery, nous le préférons blanc comme neige (ou presque) mais surtout, dans sa version fait-maison. Bien loin des standards industriels, Evi Evane, l’institution grecque parisienne par excellence, le fait mousser à partir d’œufs de cabillaud et sans colorant, pour un résultat des plus onctueux.


3. De la cancoillotte, pour le fromage
Originaire de France-Comté, la cancoillotte est un fromage de vache obtenu à partir de lait écrémé caillé. Elle n’est pas sans rappeler les fromages dits « fondus », de fabrication industrielle, dont raffolent souvent les bambins.
Onctueuse et particulièrement pauvre en matières grasses, la cancoillotte se trouve chez tous les bons fromagers de quartier comme Taka et Vermo, qui propose celle de Maison Lehmann, fabriquée artisanalement dans le Doubs.
4. Des lardons, fait-maison
Quiche Lorraine, tartiflette, salade lyonnaise… Les lardons sont copains comme cochons avec de nombreux plats de notre enfance. Découpés dans le lard ou la poitrine de porc, les lardons achetés en supermarché ont souvent tendance à réduire de moitié une fois passés à la poêle.
Rendez-vous dans votre boucherie-charcuterie de quartier pour dénicher une tranche de lard ou de poitrine de porc, en version classique ou fumée comme Aux Cloches Vertes dans le 9e arrondissement de Paris. Vous pouvez ainsi découper vos lardons, à l’épaisseur qui vous convient.
5. Des ravioli, plus frais que frais !
Petit patrimoine de la gastronomie italienne, les ravioli sont des pâtes farcies à la viande, aux légumes ou encore au fromage, repliées sur elles-mêmes. Commercialisés en supermarchés, on les retrouve souvent en conserve, farcis au bœuf avec une bonne dose de sauce tomate dans sa version la plus classique.
C’était sans compter sur le chef romain Giovanni Passerini qui exporte sa patte culinaire des cuisines de son restaurant à son épicerie Pastificio Passerini, dans laquelle les ravioli artisanaux sont façonnés au quotidien à partir de farine bio.